Une nouvelle héroïne

La nouvelle héroïne de Bernard Minier s’appelle Lucia.
Lucia Guerrero. Une guerrière.

Cette enquêtrice espagnole, aussi coriace qu’attachante, ne triche jamais. Ni avec les autres, ni avec elle-même. Entière, rebelle, elle affronte les pires affaires criminelles.  

Lucia vue par l’auteur

« Son regard sur elle. Elle sut ce qu’il voyait parce que la silhouette de Lucia se reflétait dans le miroir de ses pupilles: une femme dans la trentaine, mince, tout de noir vêtue. Jean noir, tee-shirt noir, blouson de cuir noir. Un joli visage témoignant de la macédoine de gènes présents dans son ADN, russes par sa mère, castillans par son père… À l’arrivée, des yeux marron foncé pailletés d’or, de longs cils et une chevelure d’un noir brillant qui retombait en frange droite sur ses sourcils, tel un rideau tiré sur le front.
Mais c’était son corps, dissimulé sous ses vêtements, qu’il lui aurait fallu lire pour comprendre. Treize tatouages. Crânes, roses, fil de fer barbelé, phrases en écriture cursive, chiffres romains. » (p39)